La burqa tout comme le voile intégral ou haïk, sont des survêtements de tradition sociale vestimentaire des plus pratiques, en certains pays étrangers les uns aux autres et, parfois encore plus distants d’autres, autrement accoutrés.
La tenue particulière en question s’expliquait par, d’abord les pratiques inhérentes au quotidien des activités domestiques, ne permettant pas aux femmes de se changer continuellement selon les circonstances, de façon présentable. Ensuite, naturellement les femmes cédaient à des penchants ou pendants de coquetterie et discrétion de manière inventive… Alliant élégance à respect pudique de l’apparat.
Strictement rien à voir avec religion, identités autres raciales, communautaires notre voile… Une simple vieille histoire de vieilles et jeunes ingénieuses femmes, le bon filon utilitaire pour disposer de ses aises pas plus… tout en faisant plaisir respectueux à leurs hommes, “coincés” dans leur tête de gardiens du temple de la rectitude et parfois du détail superflus.
Les européens français, qui découvrant la pratique courante du voile dans les cités (villes d’influences arabo-ottomanes) du Maghreb, et pas en campagnes algériennes, l’ont bêtement rattachée à la religion des indigènes, objets de fichages discriminatoires… Comme d’hab’ par ostracisme, caricature sotte et connerie congénitale, l’intrus s’amuse.
L’utilité du voile domestique pratique comme de coquerie essentielle à la silhouette, (voire charmes du “tout – galant” au port du voile en cause, dans la suggestion vertueuse des mouvances du corps), représentent en matière de vêtement féminin, un aboutissement du raffinement d’une vieille civilisation. Une mode et une pratique ayant tranché, avec bonheur, sur la question des libertés d’affirmer bien distinctement, par la sape, son genre singulier admirablement exposé. Le voile toujours propre, quoiqu’ en fut de son usage apparent !
Insistons : dans les traditions des peuples musulmans, la modestie et la discrétion sont indissociables, dans les actes de la vie de tout un chacun… En somme le voile pudique, projetait cet aspect de bien vivre de même et ensemble, sans besoin de signes ostentatoires de discrédit de classes sociales.
Le voile se voulait un habillage de riches ou de démunies, une façon consentie de ne pas stigmatiser les autres, socialement pauvres, quand c’était le cas… le voile tombé, la femme malheureuse en exposition familiale ou publique. Et çà un autre débat de culture, à condition de disposions à comprendre l’autre…
Farid Talbi
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