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L’Avenue Pasteur

Le local décrit dans le post a changé de propriétaire au profit de la wilaya d’Alger et de son établissement sans registre de commerce : Art et Culture. Selon certains candidats qui ont tenté d’exposer à la Galerie Racim, il est nécessaire de verser une contribution et la galerie est gérée par une galerie privée spécialisée en copie et orientalisme. Cela nécessite une enquête approfondie pour déterminer si ces informations sont vraies ou fausses.

Pour rappel, bien que l’UNAP (Union Nationale des Plasticiens Algériens) n’existe plus, elle n’a jamais été dissoute. Elle a été remplacée à la fin des années 80 par l’UNAC (Union Nationale des Arts Culturels), qui a pris en charge la gestion de la Galerie Racim jusqu’à ce que la wilaya d’Alger en prenne le contrôle après des travaux de rénovation en 2016.

Dans cette situation comique d’El Arte, ce sont des plasticiens qui ont soutenu le changement de direction de cet espace, privant ainsi l’UNAC et sa présidente, fille de l’ancien président Arroussi, plébiscitée lors d’une assemblée générale très pressante, d’un espace de rayonnement important au centre de la capitale. Il sera très difficile pour l’UNAC de récupérer cet espace si la wilaya a entamé le processus administratif un an après son occupation. Bye bye.

Le rôle de l’UNAC au sein de la communauté artistique n’est plus ce qu’il était en termes d’organisation d’événements culturels et de mobilisation. L’UNAC n’est plus le centre d’intérêt recherché à l’époque, et la carte d’artiste est désormais délivrée exclusivement par le CNAL (Conseil National des Arts et des Lettres). Le maintien de la lignée Arroussi répond donc à une feuille de route, discréditant ainsi une organisation qui a le mérite d’exister. Cependant, cela n’empêche pas de s’interroger sur la manière dont l’UNAP pourrait être remise sur les rails.

Qui bloque qui et pourquoi ? Il est également important de rappeler qu’au début des années 2000, un projet visant à regrouper les designers algériens avait déjà vu le jour, initié par A.O., mais avait été interrompu après quelques actions de ses membres. Pourquoi n’en parle-t-on pas ? Le marionnettiste en sait beaucoup.

En mémoire des paroles de ce jeune étudiant de l’école supérieure des beaux-arts d’Alger, avec qui j’ai eu une longue discussion sur ce qui se passe dans cette prestigieuse institution, en 2022, et qui affirmait : “Mon souhait n’est pas de devenir un artiste peintre, mais un designer”. Qu’est-ce qu’on peut bien leur inculquer dans cette école ?

Tarik Ouamer-Ali

 


De gauche à droite et de haut en bas.
Mohammed Zmirli ; Choukri Mesli ; M’Hamed Issiakhem ; Bachir Yellès (Président) ; Mohammed Ghanem ; Mohammed Louaïl ; Ahmed Kara ; Kheira Flidjani ; Mohammed Temmam ; Mohammed Bouzid ; Ali Ali Khodja ; Mohammed Khadda

 

 


1964. 1er Salon de l’UNAP inauguré par le Président Ahmed Ben Bella (source: page facebook Bachir Yelles).