La stèle d’Abizar* et son immense cavalier sont relégués aux oubliettes, pourtant découverts non loin du lieu où fut établi Sheshonq, le Pharaon, au centre-ville de Tizi Ouzou le 11 janvier 2021. Le cavalier d’Abizar est disproportionné, difforme, loin des codes esthétiques espérés pour marquer les esprits. Un
Le Think Tank berbériste place la naissance de la communauté de la fourchette (ferchita) après celle de l’hexagramme et de l’État biblique d’Israël. Entre l’an de grâce 5783 et 2973, de nombreuses lunes ont couvert le ciel. Le sujet de la ferchita est donc plus récent que celui de l’hexagramme, la chronologie prend le dessus et les rois de Numidie sont facilement remplacés, pour l’occasion, par la dynastie du Nil.
Kirten (Cirta), la capitale numide, géographiquement éloignée de Tizi Ouzou créée par décret impérial le 27 octobre 1858, est un nouveau centre de la pensée universelle des Tikoubabine qui recherche un dénominateur impliquant la manifestation et sa représentation symbolique. Le pharaon est tout indiqué : se réapproprier la personnalité d’un souverain égyptien de second ordre, malheureusement exclu de la parade dorée des 22 souverains transférés au nouveau musée du Caire.
Abizar, le pharaon raté, à la tête hideuse, au corps désarticulé et déséquilibré sur sa minuscule monture, cheval, bardot, âne, bourricot, mulet, qui sait ? Tout comme les rois de Numidie, il a été écarté du projet berbériste. Il reste que les chercheurs incertains n’ont pas statué sur la nature de l’équidé représenté sur la stèle d’Abizar.
Le pharaon en érection à Tizi Ouzou a été financé par l’APW, donc par la wilaya. Le Think Tank berbère a réussi à inscrire une date fantoche sur la constitution algérienne, sous le nez et à la barbe des comiques anthropologues, historiens et archéologues nombreux mais inactifs. Les plus actifs d’entre eux sont des berbéristes à la fois fervents et peu opposés à la théorie des nombres. Les fantasmes de nombreux candidats favorables à la matérialité des structures anthropologiques de l’imaginaire de l’aliénation berbériste ont pris forme, le spectacle est imprenable.
A kind of Magic.
Tarik Ouamer-Ali
La Stèle d’Abizar appelée Amnay n Ubizar (le cavalier d’Abizar) est une pierre d’un mètre de diamètre environ, représentant un cavalier armé d’un bouclier, d’un javelot (parfois deux) et un objet dans la main gauche et portant une barbe pointue. La stèle est libyque (berbère) fut retrouvée dans le village d’Abizar en 1858, par Henri Aucapitaine, dit le baron Aucapitaine, alors sous-lieutenant au 36e régiment d’infanterie, qui la baptisa du nom du village. La stèle est la première d’une longue série (une dizaine) retrouvée dans le bassin de Sebaou. La légende dit que le capitaine Abizar, 2000 av. J.-C., avait fait quatre stèles identiques pour délimiter son territoire. Avec l’occupation française, on n’en découvrit que deux. C’est en août 1861 qu’Aimable Pélissier, duc de Malakoff, alors gouverneur général d’Algérie, les fit transporter à Alger, au musée national publique des antiquités et des arts islamiques, où elles sont toujours en exposition. (source Wiki)