1962 et 1979 sont les deux chronotopes majeurs de la postindépendance. Si le premier correspond à la plongée immanente amorcée chez des artistes en phase avec la désaliénation fanonienne, le second synchronise le retour aux sources de salafistes en quête d’ancrages essentialistes susceptibles de servir d’incubateurs à leur future recomposition cultuelle. Parmi les intellectuels de l’ex-Mecque révolutionnaire, seul Farouk Beloufa annonçait l’onde de choc de la mouvance revendicatrice en invitant quelques habitués des salles noires à voir Nahla, son oeuvre emblématique sortie dès août 1979.
Débarqué trois mois plus tard à Alger-la-Blanche, nous ne pouvions alors comprendre pourquoi des passants croisés le long des trottoirs de la capitale observaient les déambulations d’une personne (nous même) portant souvent une veste kaki. L’énigme se résoudra lorsque que le peintre Larbi Arezki trouvera ultérieurement, dans les archives de l’hebdomadaire Algérie Actualité, une photographie de Yousef Saïeh, acteur circonstanciel mais dont la ressemblance partagée s’avérera évidente lorsque nous assisterons à la séance de rattrapage projetée au niveau de la Cinémathèque de la rue Ben M’Hidi. En hommage à l’auteur du long métrage (décédé le 09 avril dernier), voici le bref résumé d’une production réalisée à Beyrouth, cité vivant intensément le schisme confessionnel amorcé en janvier 1975 à la bataille de Kfar Chouba, village frontalier du sud Liban……… lire la suite en cliquant sur le lien çi dessous
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Auteur : Saâdi-Leray Farid (Sociologue de l’art)
La palestinienne Hind et Larbi, le journaliste algérien