Le styliste et plasticien algérien Massinissa Askeur, a reçu récemment en Italie le Trophée du Lion d'Or pour les arts visuels, annonce la presse italienne.
Artiste autodidacte, né à Alger en 1987 et installé en Italie depuis 2011, Massinissa Askeur puise son inspiration dans les symboles amazighs, l'iconographie africaine et l'art rupestre avec une touche contemporaine qui lui ont ouvert les portes des galeries d'art dans de nombreux pays mais aussi les podiums de la mode.
L'œuvre de Massinissa Askeur empreinte une passerelle des plus intéressantes vers le monde de la mode après l'intérêt des grand concepteurs, les toiles de l'artistes son imprimées sur les tissus utilisés dans les nouvelles créations.
L'artiste qui a pris part à la Fashion Week de Milan compte parmi les 500 artistes contemporains les plus influents du monde selon l'annuaire "Artisti 22" et a exposé ses œuvres à la biennale de Venise en Italie et au Carrousel du Louvre en France.
Lettres tifinaghes et arabes, tatouages et symbole amazighs, formes rupestre, ou encore symbolique du cercle se retrouve dans les œuvres de l'artiste comme éléments iconographiques servis par une palette généralement ancrée dans la terre. Ces œuvres expriment également une passion pour les civilisations anciennes et pour la préhistoire.
En janvier 2018, la maison de couture italienne a donné le coup d’envoi de la Fashion Week de Milan. Cet évènement qui a vu défiler en avant-première les tendances de l’automne-hiver 2023-2024 pour la collection masculine a connu la participation de grandes personnalités du monde de la mode. Massinissa Askeur s’est distingué, en duo avec le couturier italien Gianni Tolentino. Massinissa est un artiste autodidacte, né le 4 janvier 1987 à Alger où il a vécu jusqu’à l’âge de 20 ans. Après avoir terminé ses études en sciences humaines, il parcoure l’Europe et la Méditerranée. En 2017, il se lance dans un projet ambitieux qui le conduit à la création de sa propre collection de montres «Napoleon Watches» qui reçoit la reconnaissance du consulat d’Algérie à Milan. Massinissa s’intéresse aussi au dessin, à la peinture et à la sculpture.
«J’ai commencé à peindre en Algérie», raconte-t-il au journal italien Luinitizie. «J’ai étudié les sciences humaines et l’histoire de la Méditerranée, puis je suis arrivé en Italie en 2011 et j’ai commencé mon parcours de travail artistique, en organisant quelques expositions privées qui m’ont fait remarquer », a-t-il ajouté.
« Je suis un symboliste abstrait, je suis l’école de Mirò, j’utilise des symboles intuitifs qui, dans l’ensemble de l’œuvre, communiquent directement avec l’âme de l’observateur, le poussant à regarder au-delà. Je travaille beaucoup sur l’introspection et l’inconscient et je m’inspire de l’art traditionnel méditerranéen. J’aime tellement la culture méditerranéenne, l’histoire gréco-romaine, l’histoire étrusque. À travers mes œuvres, je rappelle toujours au spectateur l’origine qui nous unit tous : l’humanité. »
« L’artiste est un photographe du temps, nous sommes responsables de transmettre à nos semblables ce que nous vivons aujourd’hui. Nous savons ce qu’était la vie romaine en observant les œuvres de cette période par exemple. L’art a toujours transmis la réalité du moment, nous transmettons aujourd’hui aux générations futures le moment présent, un moment difficile, fait de pandémies et de guerres, mais avec des personnes qui s’efforcent encore de trouver la beauté et de la transmettre à travers l’humanité. C’est la mission de tout artiste », affirme le jeune artiste algérien.
Facebook : https://web.facebook.com/Askeurmassinissa
Youtube : Fashion week ss 23, Fabrica del vapore. Massinissa Askeur e Gianni Tolentino.
https://www.youtube.com/watch?v=IJBBa0laXNs
