Comme les protagonistes de ses oeuvres, Fella Tamzali prend des risques, utilisant la peinture comme moyen d’introspection, et encourt de trop s’exposer. Le caractère autobiographique de son approche, produit une peinture pudique et audacieuse, et recourt à des procédés de brouillage.
ARCANES résonne avec les propos de l’auteure Assia Djebar (1936-2015), qui, dans une interview accordée à la télévision algérienne en 1992, suggère que pour la femme de culture arabo-andalouse, “la norme, la valeur, n’est pas parler de soi, mais de parler en lieu commun”, ajoutant : “on ne dit jamais je, plus c’est intime, plus l’on doit prendre des détours et suggérer la confidence ou le rapport personnel par des métaphores très allusives”.
Doit-on alors considérer que la peinture de Tamzali est une oeuvre qui est à l’instar de celles de toute une lignée de femmes artistes, qui ont usé symboliquement de la parabole et de la métaphore pour parler de soi ? (…) Beya Othmani.
L’exposition est commissariée par Beya Othmani.
Vernissage : 25 avril 2024 à 17h.
Période : du 25 avril 2024 au 21 mai 2024
Lieu rhizome : 82, rue Didouche Mourad, Alger centre
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