En protestation contre les lois sur le droit d’auteur, l’Imperial War Museum, la National Library of Scotland, l’Université de Leeds, le Chartered Institute of Library and Information Professionals et les Libraries and Archives Copyright Alliance, ainsi que d’autres institutions britanniques, exposent en ce moment des vitrines vides, s’opposant ainsi aux nouvelles lois qui interdisent l’exposition de pièces dont l’auteur est inconnu, ainsi que d’oeuvres non publiées.
Le droit d’auteur en question court jusqu’en 2039. une problématique assez brûlante car de nombreux musées organisent actuellement des expositions en commémoration du centième anniversaire de la Première Guerre mondiale. Seulement, les lettres de soldats et les journaux qu’ils tenaient tombent sous le coup de cette loi.
En réaction, neuf institutions, dont celles qui ont été citées plus haut, ont lancé la campagne « Free Our History » — Campagne pour une histoire libre. Elles demandent de réduire la période de non-exposition de telle sorte que la protection sous laquelle elles sont placées se limite à la durée de vie de l’auteur et aux soixante-dix années suivantes.
Ces difficultés surviennent malgré l’introduction d’une autre loi concernant les « oeuvres orphelines », stipulant que ces dernières peuvent être reproduites via des sites internet, des livres et d’autres média. Cependant, elles demeurent inaccessibles pour les musées qui souhaiteraient les exposer.
Source : cilip.org.uk