“L’art c’est comme une spirale, ça ne s’arrête jamais ” Chegrane Noureddine
De façon inédite l’artiste partage son introspection à la galerie LE PAON à travers une exposition qui se déroulerajusqu’à 25 décembre 2021, d’après l’artiste : “à un moment on commence à s’interroger on se regarde dans le miroir, on se parle à soi-même” :
Qu’est ce que je ressens ?
Qu’est ce que je suis en train de faire ?
Quel chemin de l’art suis-je ?
Qu’est ce que je représente ?
Que devient l’artiste dans notre société ?
Vernissage : le 04 décembre 2021 à partir de 14h00.
Lieu : la galerie LE PAON, centre des Arts Riadh El feth niveau 108 (ex-galerie Esma), El madania, Alger.
Période : du 04 au 25 décembre 2021.
Noureddine Chegrane est né le 26 mai 1942 à Rabat (Maroc), il est artiste peintre, graphiste, musicien. Il étudie à la société des beaux-arts d’Alger et à l’école nationale des beaux-arts d’Alger. il est membre du comité directeur de l’union nationale des arts plastiques (1compte un très grand nombre d’expositions individuelles et collectives en Algérie et à l’étranger. Il a aussi obtenu plusieurs distinctions : 1er Prix de l’affiche touristique (Alger 1970) ; Médaille d’Or (Koweit 1971) ; 1er Prix de peinture de la Ville d’Alger (1973) ; Prix à Tokyo (1975) ; 1er grand prix national de peinture (Alger 1985). Un hommage lui est rendu au Salon des arts plastiques de Djelfa (2012). Ses œuvres sont au musée national des beaux-arts d’Alger.
Figure emblématique des arts plastiques en Algérie et à l’étranger, Chegrane est un artiste peintre infatigable et qualifié de peintre du signe, à ce sujet il affirme : « tout est signe dans la vie, un signe à partir du moment où vous lui donnez un sens, il devient symbole. La femme est aussi omniprésente dans mes œuvres, même si aujourd’hui elle est surtout présente à travers les symboles et l’écriture.» (*), une célébration particulière qui rendant hommage à la femme algérienne. Et au sujet de l’influence d’Issiakhem sur sa peinture, il ajoute : « je reconnais que j’ai beaucoup été influencé par Issiakhem, mais les bons observateurs me disent souvent qu’on sent cette influence, mais vous n’avez pas la tristesse et le drame d’Issiakhem. Chez mes personnages, on sent qu’ils ont une certaine gaieté. Je citerais Verlaine, en disant que l’art c’est être soi-même, ceci pour dire qu’on peut être inspiré par un artiste, mais le plus important c’est d’être soi-même. On ne peut jamais prendre une œuvre d’un autre et se l’approprier. On peut être soi-même tout en étant influencé par un artiste ou être regroupé dans une tendance ou une influence.» (*)
(*) interview reporters dz, le 16 janvier 2019