Ce qui chagrine, c’est comment le peuple d’Alger-mouloudia-m’rizek-usma-belcourt-qasba-savants médersiens, momo… des grandes traditions culturelles salvatrices et nourricières, spontanément à l’avant garde des regains importants de dignité (par l’éducation populaire : foot, musique, arts, lettres, pratique innée de la démocratie sociale clean…), comment ce monde cultivé se fait-il berner par des olibrius, issus de la matrice mais si mal cravatés ?
Ce monde aussi souvent roulé, par des vers infects, nourris dans la pulpe, grossiers squatters, qui se développent dans les fruits !
Tels ces minables et curieux bienfaiteurs du coin, bizarroïdes en pool position officielle, d’un foot malmené et agonisant, ou ces autres écrivaillons incultes maraudeurs de presse, voire ces autres malfaiteurs, fossoyeurs entêtés des arts meurtris de médiocrité magistrale ambiante.
Toute une charrette à boeufs pleine de passagers, émanant pourtant de la misère humaine endémique sensée mûrir les consciences éveillées et les âmes douloureuses. Mais en fait sur le plateau que des riens du tout de valorisant. Qui vont être projetés sur le devant de la scène illuminée, si facilement, à la faveur d’opportunismes et compromissions honteuses, délétères et flagrantes…
Chacals charognards criant au loup imaginaire, … avec les loups alphas !!
Sachant que ces parasites, connus d’entre nous, ne sauraient vivre autrement que dans la pourriture et pourrissement des milieux sains qu’ils investissent sournoisement, au prétexte d’expertise ou sympathie affective, quid de cette imparable infection sociale récurrente ? ! Des mouches à m… qui passent d’un âne à l’autre pour prospérer…, et qui sentent le crottin sans désaccommoder le monde si perspicace du dernier périmètre sacré, celui de vrai savoir séculaire patrimonial, salvateur tant amoché !
Incroyable malédiction (daâousou), que celle d’être baladés, bananés par de si minables énergumènes.
Je ne parle pas en cela des petites gens, petites têtes, à la traîne, retournés pour leur attachement indéfectible au foot, inconscients, épouvantails d’affiches, malmenées, récoltant des miettes. Et châtiées du baston, alors que cédant aux tentations inavouables du ventre, enveloppées dans la falsification des utilités de l’esprit. Aujourd’hui encore, pauvres types voués à la vindicte facile. Des sous fifres qui paient pour les autres gros poissons, ceux là performants qui déchirent le filet… maquereaux géants surgi des abysses des grandes obscurantismes, des mauvais crus.
Et qui réussissent leur coup pendable !!!
Gênant aux entournures de la compréhension humaine que cet opportunisme bon marché, cette insidieuse anomalie de société.
Ce viol des consciences et de l’innocence des siens crédules, agressés dans le dos par des insignifiants en réussite sociale et publique d”époque !
Malheur aux vaincus par le nombre, malheurs aux lambdas pétrifiés par les facéties et loupiotes !
Pour le moment, çà me fiche de l’amertume dans le café torréfié maison !
Ici et par là dans le texte, je “réflèche ” décontracté, je me cause à moi-même de culture aux tripes.
Pas plus mon frère, partant d’un café arabica !
Farid Talbi (1937-2019)
Mai 2013
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– Chroniques de Farid Talbi publié en Mai 2013 sur la deuxième version du founoune.com,
– Il collabora bénévolement avec site depuis 2010 jusqu’à 2019 année de son décès.
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