Très peu d’invités, voire aucun, ne se sont photographiés aux côtés de la Vierge, discrètement mise en lumière au début du parcours d’exposition. Les muses, en revanche, ont illuminé le deuxième cycle, imaginaire, de “Fayçal Le Perse”. Elles ont connu le succès escompté, peut-être grâce à notre époque ? Imprégné par l’urgence, le temps et la condition humaine, le désespoir a fait perdre à la jeune femme ses espoirs, ses croyances et ses certitudes, mais pas son diadème de jeune adolescente, tout au long du premier cycle. Mystère.
L’espace d’exposition m’a semblé très mince, à un moment aussi fin qu’un miroir, une mise en scène brillante lorsque chaque portrait de gauche révèle son alter ego de droite. Un véritable tour de magie.
Les états d’âme de la jeune femme du premier cycle se reflètent dans leurs imaginaires du moment, espérés ou inespérés, et les mutations ne manquent pas de se manifester.
Pour conclure ce voyage fantastique à travers les 12 œuvres magnifiquement mises en lumière, on retrouve à la fin du cycle accompli la jeune adolescente, toujours avec son diadème. Rien ne se reflète en elle ni ne lui fait obstacle, peut-être est-elle encore trop jeune, et le rêve reste préservé. Le 12ème et dernier tableau est un chef-d’œuvre.
Fayçal, tu as réalisé un travail exceptionnel. Cette exposition me réconcilie avec la photographie qui pense
Tarik Ouamer-Ali
Exposition de Fayçal Bezzaoucha alias Faycal le perse à son atelier à Chebli (Birtouta).
Date, le 15 octobre 2022.
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