I – Boulot / Agences nationales pour l’emploi :
Il s’agit de l’administration de l‘emploi des chômeurs et exclus de la vie active, une machine aux ordres, qui encadre le pays, notamment les centres suburbains surpeuplés, ces concentrations de misère sociale de peuplements étrangers à l’Europe. Cette administration emploie particulièrement des collabobos qui mangent dans la main, extirpés en majorité des milieux européens déjà adoptés mais momentanément en difficulté sociale et, accessoirement quelques autres différents, « d’origine lointaine » correspondant aux singularités de la populace de chômeurs à traiter localement (afrique-Maghreb). Objectif de cet encadrement choisi, savoir manœuvrer en connaissance de cause de la stratégie dite de la ‘’cocotte minute’’. Car tout le dispositif consiste par anesthésie, d’abord à distraire chômeurs des revendications sociales pour éviter les risques fuites et explosions dangereuses de la marmite humaine en ébullition. Notamment, distraire les laisser – pour – compte à l’esbroufe, moyennant stages et autres joyeusetés papa noël sans intérêt . Occuper son monde apprendre à faire et refaire CV inutiles tous les mois durant deux semaines, savoir se saper selon et suivant l’air du temps en notaire de province les deux semaines suivantes, causer obséquieux au patron le reste du mois pair, apprentissage gestuelle et effets castings en salle d’attente mois impairs… Pauvres manœuvriers chargés de mobilisations comiques et mises au congélo de malheurx quidams, qui n’en finissent pas, en plus de culpabiliser la conscience du chômeur, saper son énergie, la fameuse paix sociale en branle. Attendrir la viande. Du beau, du bon reste de ces services psychologiques de triste mémoire, version moderne et pacifique, mondialisme fourre tout..
Or, les dizaines d’emplois nouveaux qui tournoient dans le département depuis des mois, pourraient avoir été pourvus en réalité, avant publication. Pas cons les patrons ‘’charbonnier maître chez lui ’’ !!. Ces emplois bidonnés font le manège de la vitrine, faussement achalandée, de l’administration de la cocotte-minute de l’emploi national… :
N.B – 1 – Les collaborateurs embauchés sur le terreau de la misère sociale par l’agence pour un taf ont, primo intérêt pour durer, à disposer largement et longtemps de la matière première brute en l’état ( misère sociale / fonds de commerce) ; secundo à faire du bon boulot c’est à dire entretenir l’aveuglement, auto flagellation et soumission des chômeurs. Tant que çà ne mange pas du pain…
N.B – 2 – c’est par stratégie de la « cocotte-minute », et en cela, toute la philosophie de la mise en ordre serré de la fameuse « classe dite moyenne » (bi dextre, gauche-droite) chouchoutée, déployée au service de l’inéducation nationale précoce, agitation de l’insécurité publique, le pouvoir fromager politique local alternatif et complice, le syndicalisme de freinage sur la jante. Le véritable processus de civilisation, cette classse moyenne qui étrangle la démocratie et soutient les inégalités. La classe moyenne sortie de la fiente, garde-chiourme qui se paie sur la bête, on y reviendra ! .
II – Boulot – CV Anonyme :
En voilà une offense à l’intelligence humaine ! Depuis quand recrute-t-on directement un demandeur d’emploi sur simple lecture de son CV ? Comique !
Suivent en fait, les opérations classiques : compléter CV, entretiens préliminaires, tests éventuels, re-entretiens spécialisés, formalités administratives embauches… Donc après CV consulté avec ou sans nom postulant, se succèdent opérations obligatoires vérifications et évaluations qui mettent en présence physique et relations autres, candidat et employeur (recruteur). Pour les besoins de la cause il importe toujours, rapidement d’identifier le postulant, et consciemment ou non, situer l’origine socio culturelle proche ou lointaine . Parfois pousser plus loin le bouchon, tâter le parler et l’expression orale, minois et teint, lancer les questions pièges des vices rédhibitoires du bouseux intervieweur, comme dans « pain et chocolat »…
Cette initiative hilarante de cv anonyme, provient du même esprit totalement imbécile que celui qui a présidé à l’organisation de la fameuse expo coloniale des années 30. Vraiment incroyable que le truc si puérile procédât d’un ministère d’une république qui s’la raconte …
Sinon, l’emploi des chômeurs est utilisé comme moyen redoutable de constituer un portefeuille clientéliste aux maires en réélection, unanimement, capitalisant de surcroît sur la réserve des emplois municipaux, à foison… Inouï la transformation populaire d’une ville prise dans la nasse !
Etc…ainsi va le mode d’emploi de la combine grossière de l’emploi !
A suivre le clientélisme obscène, le logement social de la mixité, les services sociaux de la charette,…
Farid Talbi
Octobre 2012
Octobre 2012
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/ Farid Talbi fut collaborateur et chroniqueur sur founoune.com de 2008 à 2019. Un fidèle compagnon au regard précieux et averti. De ces gens qui passent il ne ratait aucun détail, “”Mes toiles comme ma prose, faut faire avec, telles quelles, ou passer son chemin.”””, il disait souvent.
/ la photo accompagnant le texte chronique n’est aucunement l’illustration du texte. c’est une composition propre au site founoune.com
/ toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé ne serait que pure coïncidence !
La photo accompagnant le texte est un détail d’une installation de Mohamed Bourouissa
“Un demandeur d’emploi, ce n’est pas qu’un numéro”
Mohamed Bourouissa aux portes de Pôle emploi propose le portrait de personnes à la croisée de l’intégration et de l’exclusion sociale. II a mis en place un protocole artistique qui favorise l’échange et la rencontre entre des mondes, des réalités qu’a priori tout sépare, pour travailler ensemble et faire œuvre commune. Dans un camion aménagé en studio, le fab-lab mobile, il propose à des demandeurs d’emploi de «devenir un monument» en se faisant scanner en 3D. Les images dirigées ensuite vers des imprimantes 3D, «l’atelier/usine de fabrication», servent à la réalisation de statuettes en résine polyester. Ce processus de fabrication n’est pas sans lien avec le médium photographique. Il est pour certains sa mutation technologique. Les statuettes ainsi réalisées sont, à l’instar de la photographie, « l’instant » d’une situation donnée. Elles sont également « le devenir monument » d’une population aux limites de l’exclusion sociale qui trouve par le truchement de l’œuvre d’art une matérialisation de son identité. Ces statuettes anonymes traduisent pour autant une réelle présence au monde, entendue comme attitudes multiples et identités singulières. Elles ne sont pas sans évoquer l’humilité des Bourgeois de Calais de Rodin. Outre leur présentation dans les espaces de l’art comme autant de témoignages d’un work in progress, certaines statuettes sont destinées à la vente à la sauvette ; une économie de la précarité et de la débrouille qui interroge la complexité des relations d’échanges, de la valeur des biens mais aussi des personnes, comme force productive. En choisissant de travailler avec des demandeurs d’emploi, Mohamed Bourouissa ne nourrit pas l’utopie de pouvoir modifier leur sort – bien que, pour certains, leur « matérialisation » revêt une forte charge symbolique -, il indexe un contexte économique, politique et social où la question de l’humain, de la valeur de sa force de travail et de son exclusion par le travail sont des problématiques majeures.
Dossier de presse pdf et source photo: http://www.kamelmennour.com/…/dp-mbourouissa…
Exposition : L’Utopie d’August Sander
du 13 septembre au 10 novembre 2012
Lieu : Ecole municipale des beaux-arts .
Galerie Edouard-Manet
3, place Jean Grandel – 92230 Gennevilliers
Tél. : 01 40 85 67 40 | Fax : 01 47 99 33 30
Email : embamanet@ville-gennevilliers.fr
