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“Les Échos de l’Âme” : Le voyage onirique de la persévérance

L’exposition “Les Échos de l’Âme” est une célébration vibrante de la diversité des expressions créatives et de la résilience de l’esprit humain. Elle vous plonge dans les méandres de l’âme humaine à travers des œuvres offrant des perspectives uniques sur le questionnement et le retour sur soi. Un voyage créatif intergénérationnel marqué par la passion et la persévérance des cinq créateurs, Djellal Rachid, Ouamer-Ali Tarik, Hamla Mourad, Dellouche Karim et Adane Mustapha. L’exposition a lieu dans la galerie du Cercle Frantz Fanon du Centre des arts de Riadh el Feth, du 25 Mai au 15 juin 2024.

 


“Les Échos de l’Âme” est le titre de la vidéo de Hamla Mourad, avec en arrière-plan le couple cosmique de Hamla, tirage sur papier photo, format 40cm x 40cm.

 

Le voyage onirique de la persévérance

La trajectoire affichée à l’entrée de la galerie représente le parcours de l’exposition, disposé selon le sens contraire des aiguilles d’une montre, invitant à un voyage intemporel entre le visible et l’invisible. La cité, le couple de Djellal, le couple cosmique de Hamla et le couple antagoniste de Adane préfigurent la première partie du chemin, géométriquement tracé, de l’exposition, segmenté par intervalle par les équations cosmiques de Ouamer et se clôturant par une Allégorie rendant hommage aux équations mathématiques établies depuis plus d’une décennie, intitulée “Identité”.

Le mur central de la galerie de l’espace Frantz Fanon explose littéralement porté par la plasticité et les techniques graphiques aux grands formats de Dellouche. L’univers de rêve segmente la partie centrale, “Il n’y a pas de mauvais rêveur, tout le monde peut se permettre d’avoir un rêve”.

Le mur de gauche entame son parcours par les cloisonnements humains, suivi de cartes postales, une œuvre qui trouve un sens historique juste parce que l’œuvre de Adane, “Colonialisme 1960”, la propulse dans une période à ne jamais oublier même si l’auteur l’a réalisée en 2018. Les œuvres se trouvent connectées dans une parabole plastique propre à la trajectoire établie pour l’exposition.

Les états quantiques de Ouamer apportent une rupture interrelationnelle entre le visible et l’invisible, la protection quantique avancée précède les bouts de vie et les instants de vie disposés par Djellal. Le grimoire mathématique semble interagir dans la séquence quantique qui suit et précède aussi de nouveaux le groupe humain, les parcelles de vie et fragments de vie. Tout est connecté.

Les ondes lyriques de Dellouche se positionnent sur la trajectoire et interrogent aussi sur l’importance des ondes et des séquences cosmiques électromagnétiques qui lient les mondes, qui contrôle qui ? Sommes-nous réellement libres ? Qui interagit sur l’humain ?

Le concept mathématique du Carré magique, L’œuvre “Pureté” de Djellal, Totem et d’autres parcourent la partie centrale de l’exposition où la vidéo de Hamla, qui porte le titre de l’exposition, clôture ce voyage plastique.

 


Le pianiste Yanis Taleb, auteur de la musique de la vidéo de Hamla Mourad et qui s’est produit la veille de l’ouverture de l’exposition “Les échos de l’âme” au TNA, tenait à être présent et nous offrir 4 merveilleuses compositions. Mille mercis à ce brillant pianiste et compositeur.  Lien : https://www.youtube.com/@yanistaleb7003

 

Les vitrines de l’exposition “les échos de l’âme

Les vitrines disposées dans l’enceinte de la galerie de l’espace Frantz Fanon présentent des éléments de production des exposants. Adane Mustapha rendant hommage à la Palestine, expose le taureau magique, une œuvre qu’il a présentée lors de la première exposition d’Aouchem en 1967 à la Galerie de l’Union située dans l’avenue Pasteur.

À ses côtés, on retrouve la biographie de Djellal Rachid et ses dessins de presse anti-impérialiste. Djellal, après plus de 30 ans de dessin de presse, trouve son nom effacé du dictionnaire du dessin de presse (1962-2022), signé par Lazhari Labter, ex-directeur de l’ANEP. On aurait évoqué une omission, mais dans le dictionnaire, on retrouve tout honte bue des dessinateurs de presse connus pour leur racisme et leur message véhiculant la haine et la discorde.

Dans la seconde vitrine, sur la partie consacrée à Tarik Ouamer-Ali, on voit sur la gauche des CD de musique produits durant les scénographies : “Mastanabel”, un voyage de free jazz, hommage au fils de Massinissa, Mastanabel, champion olympique, conçu par Aminoss à l’occasion de la scénographie “L’Algérie Numide” réalisée au musée Cirta en 2008, et “The Fatimids”, une ballade avec l’instrument du Ud magnifiée par M’hamed Teskouk alias M’hamed Yacine, réalisée à l’occasion de la scénographie “Koutama et la civilisation des Fatimides” réalisée au Palais de la Culture Moufdi Zakaria et dans la Maison de la Culture de Mila. “Assima Story” est un album de 5 morceaux de musique éclectiquement jazzifiée par Salaheddine Ouamer-Ali, racontant musicalement plus d’un millénaire d’histoire. Le CD a été réalisé à l’occasion de l’exposition “D’Ikosim à El Djazaïr” en 2007.

Hamla Mourad affiche une série de visuels des films documentaires souvent nominés, dont “The Fire Equinox” finaliste au Festival International du Film Sportif en Slovénie parmi 630 films en compétition. Une coupure de presse tirée de son presse book de Karim Dellouche complète la deuxième vitrine.

 
 

Les œuvres marquantes de l’exposition

Le parcours des exposants converge vers une quête commune d’expression et de réflexion. Les œuvres multidisciplinaires présentées sont unies par des messages puissants et des langages esthétiques profonds.

1 – “Le monde des Berbères n’est pas celui des Pieds-Noirs”

L’œuvre de Adane Mustapha, esthétiquement différente des œuvres exposées, elle ouvre néanmoins le parcours en plantant le décor du déroulement de la mise en scène exposée. Son titre, non moins évocateur “Le monde des Berbères n’est pas celui des Pieds-Noirs“, consolide la réflexion de Adane et les convictions du doyen des arts visuels algériens dans cet affrontement du legs historique, s’opposant aux récits déformés programmés par l’autre rive depuis des décennies.

Dans le catalogue de l’exposition “Les Échos de l’Âme”, on y lit : “Aouchem a le mérite de coiffer sur le poteau les tergiversations des adeptes de l’école du Noun, associées à ceux du signe d’avant l’indépendance“. Adane réaffirme la véritable histoire de Aouchem contrairement à l’affichage de l’exposition “Présences arabes” au musée d’art moderne de Paris, qui, en excluant tous les membres d’Aouchem de l’écriture, affirme que trois professeurs en sont les auteurs, contrairement à ce qui est affirmé sur d’autres thèses doctorales régionales et sur l’autre rive, en mentionnant Benbaghdad et compagnie comme auteurs.

De 1967 à 1971, il préside l’Union nationale des arts plastiques (UNAP) et c’est pendant cette période qu’il rédige, avec Mesli, dans l’ancienne mairie d’Alger devenue le siège de l’Assemblée nationale, le manifeste du groupe Aouchem (tatouage ou signe), un plaidoyer en faveur d’un retour aux sources artistiques algériennes dans le domaine des arts plastiques.” Lit-on aussi sur le catalogue de l’exposition. À ce sujet, Adane, en charge de la décoration de l’espace de la mairie à l’époque, où le manifeste fut rédigé avec Mesli, ont tous deux contribué à établir la trajectoire d’un manifeste qui marquera des générations, en incluant les noms visibles sur le document diffusé. Les deux auteurs très au fait des membres actifs et des courants idéologiques de l’époque, proposaient des noms pour figurer sur le manifeste et ils validaient. L’absence d’artistes communistes dans la liste des signataires du manifeste Aouchem est sans interrogation. La colère du communiste Khadda ne se fait pas attendre dans son incendiaire chapitre consacré aux Aouchimstes dans son ouvrage “Éléments pour un art nouveau”.

Si l’exposition en cours au musée moderne de Paris, “Présences arabes”, élimine l’ensemble des membres fondateurs d’Aouchem, c’est tout juste, s’il fallait aussi préciser que les aînés Choukri Mesli, 36 ans, et Mustapha Adane, 33 ans, n’ont pas associé Denis Martinez lors de l’écriture du manifeste. Âgé de 26 ans à l’époque, il était trop jeune encore. Le compte est bon. Denis Martinez n’a pas écrit le manifeste, son nom fut juste ajouté par Mesli Choukri et Adane Mustapha, tout comme les autres membres signataires.

 

2 – Les couples de Djellal Rachid, Hamla Mourad et de Adane Mustapha

Le couple de Djellal, dominant la cité cloisonnée et se calquant sur le couple cosmique de Hamla, s’accroche dans la cité déclinée, lumineuse et segmentée de Djellal Rachid, offrant un pur bonheur de créativité.

Si la femme lunaire de Hamla sanctifie la liaison avec le cosmos, l’homme est contorsonné, en replie sur lui même, et sous contrainte. L’ascension, l’élévation sont le but final inespéré, tout comme le déroule la vidéo de Hamla Mourad. La finalité du couple cosmique s’oppose au couple antagoniste de Adane, une mise en scène des plus qualificatives.

 

3 – Identité 

Singulièrement écrite ” C’est dans les carnets d’écolier et plus tard d’étudiant qu’elle s’est gravée, loin des grottes des vielles peaux, des murs parchemains et des terres cuites. Elle est cosmique, elle gravie entre les mondes parallèles….” Je réaffirme mon identité scientifique loin des supposition idéologique des tenans du berbérime. Nos ancetres les numides préfigure cette identité exposée sur le catalogue de l’exposition les échos de l’âme ou on y voit la scénographie “l’Algérie Numide” conçue et réalisée au musée de Cirta en 2008 accompagné par un album hommage à Mastanabel, fils de Massinissa, le champion olymique Numide du guitariste et musicien Aminoss.


Identité 1, T.mixte sur papier

 

L’exposition les échos de l’âme est à sa troisième semaine au niveau de la galerie de l’espace Frantz Fanon au niveau du centre des arts de Riadh el Feth jusqu’au 15 juin 2024, de 11h à 19h00.

Tarik Ouamer-Ali
Alger, le 10 juin 2024

 

Photo souvenir des jeunes aïkidokas du Club de NRBSK de Ouargla, visitant durant la journée du 31 mai 2024 l’exposition à la galerie du cercle Frantz Fanon . Les jeunes pratiquants d’aïkido du club NRBSK de la commune de Sidi Khouiled dans la wilaya de Ouargla ont été captivés par la vidéo de Mourad Hamla. Les échanges et la curiosité des jeunes ont été des plus enthousiasmants et stimulants.

 

LES EXPOSANTS

 


Rachid Djellall est né en 1960 à Alger, il  est un artiste polyvalent qui excelle dans plusieurs domaines tels que la peinture, la caricature, la céramique et la bande dessinée. Il est diplômé de l’École Nationale des Beaux-Arts d’Alger en 1987 et a travaillé comme dessinateur de presse pour divers journaux et magazines, notamment à l’hebdomadaire les Débats. Son parcours artistique est jalonné de nombreuses expositions individuelles. Parmi celles-ci, on peut citer «Actes sur papier» au Cercle Franz Fanon à Alger en 1988, «Sans préavis» à la bibliothèque El Mohammadia en 2001, et «Fragments intérieurs» à l’Espace Noûn à Alger-centre en 2009. En outre, il a participé à de nombreuses expositions collectives en Algérie et à l’étranger, où son talent a été mis en valeur dans des galeries, des festivals de bande dessinée et divers événements artistiques. En parallèle, Rachid Djellal s’est également impliqué dans des projets artistiques collaboratifs, en réalisant notamment des œuvres murales avec des groupes d’artistes à Tizi Ouzou et Ain el Hammam dans les années 1990. Le parcours de Rachid Djellal témoigne de son dévouement constant au domaine des arts visuels, où il explore avec passion et créativité différentes techniques et expressions artistiques.
Site : https://djellaldz.jimdofree.com/

 

 


Tarik Ouamer-Ali est né en 1968 à Bab El Oued, il est ingénieur en génie civil de formation, diplômé de l’université des sciences et de la technologie Houari Boumediene en 1993 ; il est fondateur et directeur de publication du concept site culturel « founoune.com » depuis 2006 qui est à sa troisième version depuis mars 2017. Il est également le fondateur et commissaire de l’événement d’action culturelle reseau 50 de 2012 à 2014, un événement de porte ouverte sur l’art durant semaine. En 2015, il lance le site d’information de la région de Sedrata avec Mr Abderrahmane Khemici, « sedrata.info ». Son parcours d’entrepreneur culturel a commencé avec la gestion et l’organisation du 30ème anniversaire de Sonelgaz en 1999, suivi de l’ouverture de la bibliothèque urbaine de Mohammadia à Alger. En tant qu’auteur de plusieurs scénographies, il a conçu notamment celle de ‘’l’Algérie Numide’’ au musée Cirta à Constantine en 2008, ‘’D’icosim à El djazaïr’’ au musée des antiquités d’Alger en 2007, et ‘’Koutama et la civilisation des Fatimides’’ à Alger et à Mila en 2008. En 2009, il conçoit la scénographie de l’événement «Mama Africa» au Musée des Antiquités, ainsi que celle des 20 années des ateliers pédagogiques du Musée des Beaux-Arts d’Alger.
Site : ouamer.jimdo.com

 

 

 
Dellouche Karim est un artiste polyvalent originaire de Constantine, il est à la fois peintre et musicien de jazz. Autodidacte, il explore la peinture, la sculpture, le théâtre et la musique. Son art, imprégné d’émotion et de profondeur, reflète son dialogue constant avec son imagination, basé sur l’improvisation et la spontanéité. Né le 16 décembre, une date pas comme les autres, celle de l’indépendance de l’Algérie, Karim a grandi au sein d’une famille d’artistes où son frère et ses oncles sont musiciens : Le frère Abdelouahab, banjoïste chaâbi, les oncles Fodil batteur, Mohamed bassiste et Kheir batteur). Il s’est inspiré de l’élan créatif des années 70 et 80, époque où Cirta a vu fleurir de belles promesses artistiques. Son passage au sein du GAC, l’une des troupes de théâtre amateur les plus prestigieuses de Constantine, lui a servi de repère et de motivation. Les bains de foule lui ont donné une aisance et une liberté dans sa pratique artistique. En libre-penseur, il est devenu un véritable pèlerin de l’art, pleinement conscient de son talent, maîtrisant la guitare, le pinceau et la sculpture sans aucun secret.
Site : https://dellouche.jimdofree.com/

 

 


Mourad Hamla est né en 1985, le jeune réalisateur évolue depuis des années dans une quête audacieuse, celle des mystères de l’expérience humaine. Il explore les tréfonds de la condition humaine, tissant des histoires à travers les fils complexes de la réalité. Chaqu’un de ses scénarios est une invitation à explorer les nuances des relations humainesnsaisisant l’éternelle passion/tension qui réside en chacun de nous. Son art dépasse largement la simple représentation visuelle. Mourad Hamla, à travers sa création, rassemble un héritage visuel inestimable, reflétant le miroir de notre humanité collective, complexe et riche. Son parcours est marqué par des projets explorant le patrimoine culturel et les traditions ancestrales. Son film documentaire « Les Tisseuses de liens d’Ath Hicham », qui met en lumière l’art du tissage de tapis et l’importance de préserver cet héritage, a reçu le prix du meilleur documentaire au Festival Africlap à Toulouse. Ses huit films documentaires, qui traitent aussi du patrimoine culturel immatériel et matériel, explorant les liens entre le patrimoine, l’écriture, le chant et la danse, réalisés pour le compte du Musée des Arts et Traditions Populaires (ATP) situé à la Casbah d’Alger, sont fascinants et témoignent d’un travail de haute qualité.
Site : https://faustmourad.wixsite.com/mouradhamla

 

 


Adane Mustapha est né à la Casbah d’Alger en 1933, est l’un des artistes algériens les plus complets et polyvalents de sa génération, excellant en céramique, design et architecture d’intérieur. En 1960, il obtient une bourse de l’Union générale des étudiants musulmans algériens (UGEMA) et du gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) pour étudier les arts à Leipzig. Il y décroche un diplôme universitaire en pédagogie artistique, graphisme et sculpture. A son retour en Algérie en 1965, il est nommé comme maître assistant en sculpture et modelage à l’Ecole nationale d’architecture et des beaux-arts De 1967 à 1971, il préside l’Union nationale des arts plastiques (UNAP). Il a également occupé le poste de directeur artistique de l’Agence nationale d’édition et de publicité (ANEP) et de la foire d’Alger. Il a été consultant auprès de la Présidence de l’Assemblée populaire nationale (APN), du Sénat, de la mairie d’Alger et de diverses institutions étatiques telles que des banques et des entreprises nationales. Adane a créé les attributs du Président de la République (chaînes, médailles et costumes) et les clefs de la ville d’Alger, en plus de graver les médailles des moudjahidines et de la médaille du Mérite conçue par Temam Mohamed.
Site : https://adanedz.jimdofree.com/

 

 

Exposition Les échos l’âme:
Du 25 mai au 15 juin 2024

Lieu:
Galerie d’Art de l’Espace Frantz Fanon,
Centre des arts de Riadh el Feth,
Alger, Algérie

Cet événement est produit par l’Espace Divali  – edivali.com

Contact : espacedivali@gmail.com

 

معرض «أصداء الروح»

معرض «أصداء الروح» يحتفي بتنوع التعبيرات الإبداعية وصمود الروح البشرية؛ إنه رحلة متأملة في أعماق النفس البشرية، حيث يتناول التساؤلات الداخلية والعودة إلى الذات

«أصداء الروح» هو رحلة إبداعية بين الأجيال، تتميز بشغف ومثابرة خمسة فنانين. مساراتهم تتلاقى في سعي مشترك للتعبير والتفكير. الأعمال متعددة التخصصات المعروضة موحدة برسائل قوية ولغات جمالية عميقة

هذا المعرض مقدم من

– واعمر علي طريق : مهندس في الهندسة المدنية، مؤسس ومدير موقع الثقافة «www.founoune.com» منذ عام 2006، ومؤلف للعديد من التصاميم السينوجرافية، من بينها تصميم سينوجرافيا «الجزائر النوميدية» في متحف سيرتا بقسنطينة في عام 2008. أعماله الخيالية تمتزج بذكاء وتردد ألغاز المسار البشري.

– عدان مصطفى : من أكثر الفنانين الجزائريين شمولاً وتعدديةً في جيله، يتألق في الخزف والتصميم والديكور الداخلي. في عام 1960، حصل على منحة من الاتحاد العام للطلبة المسلمين الجزائريين (UGEMA) والحكومة المؤقتة للجمهورية الجزائرية (GPRA) لدراسة الفنون في لايبزيغ. حصل على دبلوم جامعي في التربية الفنية، الجرافيك والنحت، من 1967 إلى 1971، ترأس الاتحاد الوطني للفنون التشكيلية (UNAP)

– كريم دلوش : فنان متعدد المواهب رسام وعازف جاز، يمزج بين الفنون للتعبير عن عمق الروح الإنسانية.فنه، المليء بالعاطفة والعمق، يعكس حواره المستمر مع خياله، معتمدًا على الارتجال والعفوية

مراد حملة : تطور المخرج حملة في أعماله على مر السنين في سعي جريء لاكتشاف أسرار التجربة الإنسانية و أعماقها. كل واحد من سيناريوهاته دعوة لاستكشاف نغمات العلاقات البشرية، ممسكًا بالشغف/التوتر الأبدي الذي يسكن في كل واحد منا. يتجاوز فنه إلى حد كبير التمثيل البصري البسيط. من خلال إبداعه، يجمع إرثًا بصريًا لا يقدر، يعكس مرآة إنسانيتنا الجماعية، المعقدة والغنية. تم اختيار أعماله الفنية في مختلف المهرجانات في العالم

– رشيد جلال : فنان متعدد المواهب يتألق في مجالات عدة مثل الرسم، الكاريكاتير، الخزف، والقصص المصورة. تخرج من المدرسة الوطنية للفنون الجميلة في الجزائر عام 1987 وعمل كرسام صحفي لعدة صحف ومجلات، منها الأسبوعية “لي ديبا”

فترة المعرض:
من 25 مايو إلى 15 يونيو 2024

المكان:
قاعة الفن فرانتز فانون،
مركز الفنون رياض الفتح

الجزائر، الجزائر