“Des œuvres qui racontent la Femme, ses amours, ses souffrances ses tourments. Des œuvres qui riment avec les vers de Baudelaire, réalisées avec passion par la talentueuse Malika Rahmani . Ahmed Mimoune a trouvé les mots qui décrivent cette sublime exposition” commente Ahmed Ait Issad sur son profil. Sculptés en terre cuite et d’une blancheur immaculée, les corps féminins proposées par Malika sont délibérément anonymes et représentent les différentes figurines féminines d’un monde intemporel et imaginaire associé à l’occasion aux poèmes de Baudelaire. “Malika souhaite, à travers cette exposition, montrer la diversité des corps féminins et prouver qu’ils sont beaux même s’ils ne répondent pas aux canons actuels de la société.” écrit Sarra Chaoui (cresus dz).
Avec une réflexion pleine de grâce, de confession et de douleur, Malika Rahmani offre au spectateur ses allégories aux curiosités esthétiques Baudelairiennes : Muse malade ou vénale, mystérieuse madone, dans sa sensualité tout entière, étrange martyre, amante destructrice, femme damnée, animale comme un serpent qui danse, MÈRE de la bénédiction, FILLE capricieuse, géante voluptueuse, des métamorphoses successives entre le Spleen et l’Idéal, “Baudelaire voit de la beauté dans ce que l’on pourrait considérer comme des défauts, il n’a pas une vision formatée par la société de la beauté des corps féminins» affirme la sculpteur.”
Qu’elle soit adulée, méprisée ou même damnée, la femme garde toute sa splendeur entre les mains de Malika. De l’innocence à la vie adulte, vierge inféconde ou mère, toutes les femmes baudelairiennes peuplent la galerie.” (Sarra Chaoui). L’alchimiste à extrait la beauté du mal et la sculpteur à modeler de sa boue.
11h / 19h
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photo Ahmed Ait Issad