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Le Pavois (suite) : Mémorial, ce qui sert à conserver la mémoire de quelque chose

La publication de  « cache moi cette œuvre que je ne saurais voir » sur founoune en début du mois de novembre 2010, s’est poursuivis par un communiqué sur presse le 25 novembre 2010. Le bobardier nocturne nous offre l’ultime opulence de la désinformation au service du mensonge, en précipitant le bon usage des corrections historiques : la peur omniprésente d’un passé présent ou bien d’un futur passé, signe d’un malaise infini. En dehors de l’interlocuteur, du résident, du retraité, des riverains et des habitués du jardin floral, un long voyage imaginaire de propos momifiés par des guillemets et faisant de la bêtise formelle un moyen de culture général nécessaire au impasse du temps. Sur la liste des témoins capitaux ayant assisté aux funérailles du pavois et à l’époque, le sieur nocturne a par incommodité historique oubliée peut être la pulpeuse voisine du 3ème d’un immeuble avoisinant le parc. Dommage. Comment expliquer à un salonnier du dimanche que les sources généralement bien informés sentent mauvais, parfois ?

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S’adresser aux artistes collaborateurs d’Issiakhem pour avoir le bon sens de l’usage et des évènements afin de mesurer la bonne température aurait fait désordre en cette période où on fête dans l’anonymat médiatique et intellectuel l’œuvre Issiakhem exposé aux galeries Algérienne. Son passage au Mama valide encore une fois la règle de trois ou règles de proportionnalité qui confirme l’incohérence du nombre de communiqués sur presse, d’une presse à l’autre, sur l’exposition Issiakhem. Qui détient la palme d’or des communiques sur presse du MAMA et ses expositions et pourquoi ?

« Des charpentes ont été installées et M’hamed Issiakhem s’appliqua avec acharnement sur les échafaudages. On a craint pour sa vie quand il montait sur les madriers »…le récit de l’interlocuteur lambda est remarquable…sauf qu’il ne fait aucune allusion au collectif qui a œuvré à protéger le pavois, pire j’ai même eu peur, pour l’artiste… au talent d’« Acrobate » consacré…un sacré prodigue…ce M’hamed.

Pour l’instant, le pavois attend toujours sa libération proche tout simplement parce que les murailles de la bêtise disparaîtront qu’on le veuille ou pas : l’argile comme le mensonge, éclatent au soleil. Et c’est sans compter sur les pratiques hautement recommandées pour noyer le chagrin car ils ne sont pas prêt à faire le saut ni de se côté, ni de l’autre, ni de tous les côtés. Malheureusement les sarcophages sommeillent encore et de leurs symboliques se révèlent la mise en veille prolongée des mémoires et des vérités.

Le Pavois est une œuvre d’art et en premier lieu c’est les artistes qui devraient prendre en charge la défense de l’œuvre de Landowski et son éventuel retour à la vie, toute autre initiative serait veine et frauduleusement associée à la politique et autres mouvements de défense de tout et rien. L’œuvre est là et elle se trouve dans cet amas de brique à braque de rien du tout que le bobardier nomme « mémorial » : « ce qui sert à conserver la mémoire de quelque chose ».

Si le Pavois n’est pas la bienvenue sur sa terre algérienne, qu’il réintègre donc le musée Landowski à Paris comme l’aient été les œuvres çi dessous restituées par les autorités algériennes dans les années 1960 à la France : « La statue équestre du duc d’Orléans (actuellement à Neuilly) – la statue du Maréchal Bugeaud – la statue d’Aimable Pélissier, duc de Malakoff – la statue du commandant François Joseph Lamy et du Général Margueritte à Kouba – le lion d’Afrique (de Saïda, sud oranais, près du cadran solaire) – la stature équestre de Jeanne d’arc (actuellement à Vaucouleurs) –  les bustes du duc des cars – Napoléon 1er et d’autres œuvres qu’il serait fastidieux d’énumérer… »* (source : « Babaci Belkacem : l’épopée de Baba Merzoug : le canon d’Alger », Edition Colorset)

Contrairement au « pavois », « Le canon de Baba Merzoug » (voir photo) est fièrement exposé à Brest, dans le Finistère (France) au milieu de la place de l’Arsenal en signe d’un passé conquérant de l’occupation française… 

A suivre…

Tarik OUAMER ALI

 

 


Le Canon de Baba Merzoug exposé fièrement à Brest, Place de l’Arsenal – Finistère – France

“Baba Merzoug est un canon légendaire, dont la répution a dépassé les frontières du pays, était le fleuron de l’artillerie algérienne, du XVI siècle jusqu’au début du XIXe, soit plus de deux siècle (1542 à 1816), entrecoupés de pauses allant de vingt à cinquante ans, selon les tentatives ennemis. Avec ses dimmensions impressionantes 7 mètres de long, 12 tonnes, une portée de tirs de près de 5 Km avec des boulets de 60 kilo. Conçu et fondu dans l’atelier de Dar Enn’has (la fonderie de cuivre) dans la dans la basse casbah (Alger), il fut installé en 1542 à l’extremité de la jetée Khaïr-Eddine”

“A son sommet, un immense coq gaulois en bronze trône, comme battant des ailes, une patte posée sur un boulet de soixante, symbolisant la mise hors d’état du canon par l’armée conquérante. On prétend aussi que la patte du coq, posée sur le boulet, représente la France dominant le monde (?)”

Extrait :
L’épopée de Baba Merzoug, Le canon d’Alger 
par Babaci Belkacem
Les éditions Colorset.

 

 

 

Web tour : Lecture

Baba Merzoug, le canon de la concorde !
http://www.latribune-online.com/culture/5637.html

Le retour de Baba Mezroug sous le ciel d’Alger
http://jibabamezroug.vefblog.net/1.html

 

 

 

 

 

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