intra-muros :
Accueil > Culture Clash > WIDE SHOT 2022 vs la PRESSE DZ

WIDE SHOT 2022 vs la PRESSE DZ

L’Agence Presse au Service (APS) a publié un article élogieux sur un événement culturel à Montréal (Canada) par les organisateurs sur leur site web, alors que l’Espace Divali, situé en Algérie, avait soumis un dossier de presse avant l’événement Wide Shot 2022 et les Journées d’art vidéo d’Alger le dimanche 15 octobre 2022. Ce dossier était accompagné d’un catalogue, mais à ce jour, il n’y a eu aucune suite, c’est à dire que l’APS n’a pas publié sur l’événement Wide Shot 2022 à ce jour. L’employé de l’APS qui m’avait reçu le 15 octobre m’avait assuré que la publication serait en ligne le lundi au plus tard à 17h.  Le jour de l’inauguration, le 21 octobre 2022, une personne se présentant comme journaliste de l’APS a brièvement discuté avec la commissaire, puis plus rien. Il convient également de mentionner que de nombreux dossiers de presse ont été transmis par e-mail aux personnes concernées et plusieurs quotidiens.

Je ne mentionne pas les journalistes de télévision qui ne font pas leur travail de manière professionnelle en se contentant de relayer des informations sur des événements provenant de leur cercle d’amis. “On a évoqué l’event”, on a eu droit à ce seul retour de la part des journalistes de la télévision. L’événement Wide Shot a été marqué par la présence de deux invités de marque, Marc Mercier et Zoulikha Bouabdallah. À cette occasion, nos journalistes se sont limités à mentionner l’événement, mais ce n’était que quelques jours après son commencement. On peut supposer que l’événement a duré plus longtemps que ce qu’ils auraient souhaité. Sans oublier Canal Algérie, qui a totalement négligé un événement international consacré à la vidéo, alors que c’est une chaîne de télévision qui ne manque jamais une occasion de briller.

La presse écrite a disparu à cette occasion, à l’exception du quotidien arabophone “ech chaab”, qui a accompli un remarquable travail journalistique. Seul le quotidien “l’expression” a repris la publication du festival, bien que sa journaliste phare, habituée à couvrir les événements culturels, soit restée silencieuse. On pourrait penser que nos médias ne s’intéressent qu’au logo de l’Institut Français (IF). Finalement, après plusieurs appels du pied, la chaîne 3 (radio) a finalement pris le train en marche, comme le dit l’adage, “mieux vaut tard que jamais”.

On comprend mieux pourquoi de nombreux événements sur le territoire algérien passent sous silence.

Tarik Ouamer-Ali

 

#wideshot2022

 

 

 

Article sur le quotidien arabophone ech-chaab

Wide_Shot2022_Echchaab

 

 

 

 

 

 

 

v